Je suis, reste et fuis.
Je suis, reste et fuis.
Une goutte de vie en errance
Sur l’océan en balance
Ce flotteur qui divague
Sur le dos de la vague.
Je suis, reste et fuis.
En consigne de jouvence
Ce son de coquillage
Murmure d’un autre âge
Pour l’oreille en absence.
Je suis, reste et fuis.
Une confusion rétinienne
Ce reflet sur la vitre
Et ces rêves faisant le pitre
Dans ma boîte crânienne.
Je suis, reste et fuis.
L’ombre d’une page de vie
Blanche bien que remplie
Écrite en mots d’illusions
Sans autres révélations
Je suis, reste et fuis
Tueur de temps sans mobile
Assassin des jours d’abattements
En solitude de jugement
Pour s’être fait trop de bile
Je suis, reste et fuis.
Ce souffle sans haleine
Cette brume évanescente
Dans le sas de l’attente
Des jours sans peines
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