Rêves en absences.
Vaguement retirée
sur le fil de l’horizon
la mer ne veut pas être témoin
de ce laps de temps
ou en blanche attitude
la lune est venue
dans le pas des loups
assassiner le jour.
Sur l’immensité de sable
en couverture de silence
un sang d’ombre s’étale.
Sous les lourds nuages
chargés au bleu électrique
dans une noire marée
nous descendons
à disparaître.
Oiseaux de verres
planantes sculptures
issues de notre vouloir,
vous transportez nos rêves
de grande renaissance.
Sur vos ailes tendues
vous captez l’ultime reflet
du brasier consumé.
Rêves étoilés
nés de la peur
brillez sur le noir.
Insaisissables flammes
sur l’aube prochaine
vous sécherez nos larmes.
Envolez-vous vers un monde
où vit l’humain
sans nuits sans peurs
ignorant du rouge.
Déposez sous l’arbre d’or
vos œufs fécondés
aux pensées vierges de maléfices.
Ensemencez ces matins
emplis du chant des cœurs légers.
Découvrez les jours à vivre
quand les rêves d’espérances
n’ont plus de raisons d’exister.
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